lundi 1 mars 2010

Un aller-retour à Madrid

Afin de satisfaire les nombreux employeurs qui se pressent pour me demander de venir les voir à domicile, il m'arrive de voyager par monts et par vaux. Pour exemple, j'ai effectué un déplacement "professionnel" à Madrid la semaine passée, un aller-retour dans la journée. Ceci m'a permis d'apprécier la grande qualité des trains type TER: écrans de télévisions, tableaux digitaux de suivi de la vitesse, hôtesses charmantes, contrôleurs agréables et situés à l'entrée du quai pour plus d'efficacité...il y a de bonnes idées. Par ailleurs, l'AVE (=TGV en espagnol) devrait nous relier à la capitale d'ici la fin de l'année.


J'ai donc profité de l'occasion pour visiter rapidement la ville la plus peuplée d'Espagne, fondée par Muhammad 1er à la fin du 9e siècle, et siège de l'organisation mondiale du tourisme...
J'ai été étonné d'y rencontrer une faune si riche. Ainsi j'ai pu voir un taureau:


Un peu plus loin, un spécimen assez rare de la famille des "Elephantidaes":


La flore se défendait aussi par des étrangetés quelque peu surprenantes mais esthétiquement agréables:




Pour ce qui est de l'architecture locale, voici en dédicace personnelle à mon "padre" une photo de l'humble édifice qui accueille la Poste de Madrid. L'astre solaire, dans une position quasi divine, illumine et magnifie l'endroit dans un fantastique contre-jour...




Au niveau industriel, voici le fleuron de l'industrie automobile, un objet plein de charme et très pratique, vainqueur du concours du design de Zürich en .... 1928:




Quand à la population autochtone, les Madrilènes sont dits un peu guindés et loin d'être de première fraîcheur. Personnellement, je les ai trouvés un peu "rouillés" et à tendance "japonisante"...




En somme, une première expérience de Madrid plutôt agréable. Une ville assez différente de Valence ou de Barcelone qu'il nous faudra découvrir plus en détail lors d'un prochain voyage.




Pour ce qui est de l'entretien que j'y ai passé, malheureusement la personne m'a fait venir sans imaginer une seconde que je souhaitais travailler pour eux. Je m'explique: l'Espagnol est un être épris de stabilité professionnelle et géographique. Ainsi il semble tout à fait impossible à tout recruteur potentiel que je puisse travailler à Madrid ou Barcelone, car ils ne peuvent pas concevoir une vie faite de trajets réguliers vers Valence. Malheureusement, les employeurs de Valence de leur côté voudraient que je leur promette de rester au moins 10 ans avec eux car ils considèrent qu'ils investissent beaucoup sur les employés. Etant étranger, ils trouvent qu'il y a un vrai risque (qu'ils ne veulent pas prendre) que je les quitte avant 10 ans de service.




Tout vient à point pour qui sait...

2 commentaires:

  1. Merci Michel, pour cette nouvelle visite aux commentaires toujours pleins d'humour. On a encore beaucoup de choses à découvrir...A quand notre prochain voyage?!

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  2. HAHAHA j'adore le commentaire final!!
    bizarremment je n'avais pas réussi à accéder à votre blog en Chine. Là, je vidais mes mails et suis retombée dessus, j'ai réessayé et ça marche! énorme votre blog!!! Cat

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